Pourquoi existe-t-il un retard des PME françaises dans le passage au numérique, notamment dans le secteur de l’industrie et comment pourraient-elles remédier à ce problème ?

Être présent sur Internet est devenu quelque chose d’indispensable pour toutes entreprises de nos jours. On peut facilement le voir avec les GAFA qui font partie des 10 entreprises les plus importantes dans la bourse. Également avec l’émergence des réseaux sociaux, à l’heure actuelle Facebook compte 2,8 milliards d’utilisateurs ce qui est vraiment gigantesque comme nombre. On peut le voir avec le réseau social TikTok qui a été réellement lancé en Août 2018 avec sa fusion avec l’application Musical.ly. TikTok possède actuellement 800 millions d’abonnés actifs en à peine 2 ans et demi.

Mais la question qu’il faut se poser est comment tous ces chiffres peuvent impacter une entreprise.

En 2020, il existe plus de 1,78 milliards de sites web dans le monde, vous pouvez voir sur le graphique réalisé par Statista que je vais vous mettre en dessous que ce nombre a explosé lors des dernières années.

Comme on peut le voir, le nombre de sites a quasiment doublé en 5 ans.

Malgré cela, en 2018 d’après l’AFNIC seulement 11 % des PME en France utilisent des outils numériques au quotidien. Mais pour relativiser ce chiffre, 94 % des entreprises interrogées ont aujourd’hui intégré la nécessité d’être sur Internet et considèrent cela comme utile pour leur activité. Il faut donc maintenant se demander pourquoi ils ne le font pas.

J’ai toujours été passionné par le milieu de l’informatique. Depuis tout petit, je suis considéré comme un “geek”, j’ai toujours suivi les actualités sur les nouveaux ordinateurs, les nouveaux logiciels. J’ai également vu l’apparition des réseaux sociaux, ce qui m’a directement intéressé. J’ai voulu savoir leur fonctionnement, comment marche les tendances etc..Arrivé au lycée, j’ai effectué un BAC STMG (Sciences et technologies du management et de la gestion) avec option marketing car je voulais plus de concret et moins de théorique et le milieu du marketing et du management m’intéressait vraiment. 

J’ai suivi après la suite logique qui est de faire un BTS MUC (Management unité commerciale). Avec ce BTS, j’ai pu effectuer 14 semaines de stage que j’ai fait dans le magasin Billabong à Annecy. J’étais vendeur dans le magasin et j’ai pu découvrir le contact avec les clients, également avec le gérant et les vendeurs comment se passent les commandes des nouvelles collections. Durant ma deuxième année, le gérant étant en arrêt maladie pendant un long moment, j’ai eu plus de responsabilités puisque j’avais travaillé dans la boutique pendant 10 semaines. Je m’occupais de tous les nouveaux stagiaires, j’ai pu mettre un pied dans le milieu du management en gérant une petite équipe de 3-4 stagiaires. 

Pendant ce BTS, j’ai effectué un job d’été au Crédit agricole où j’occupais le poste de responsable gestion des commandes des fournitures de toutes les agences Savoie et Haute-Savoie. Ce travail m’a aidé car j’ai eu des responsabilités rapidement, j’étais le seul à occuper ce poste, 1 personne étant partie à la retraite à ce moment et l’autre étant partie en vacances à ce moment-là. J’ai donc dû vite m’adapter à ce nouveau poste et assumer rapidement mes responsabilités.

A la suite de cela je ne savais pas quoi faire et lors d’un salon de l’étudiant j’ai connu l’Escen. Cette école réunissait 2 de mes passions : le web et le voyage. J’ai donc décidé de faire un bachelor puis un mastère en webmarketing. 

J’ai pu développer de multiples compétences : 

• L’utilisation de wordpress afin de pouvoir des créer des sites web 
• La communication et les stratégies des réseaux sociaux pour s’adapter à toutes demandes et toutes entreprises.
• La connaissance du SEO/SEA que j’ai pu développer lors de mon premier stage qui me permet de mettre en place des stratégies dans n’importe quelle entreprise 
• La professionnalisation grâce notamment au DBH qui m’a permis d’avoir des vrais contacts avec le milieu professionnel.
• De la rigueur également grâce au DBH qui m’a apprit à avoir de vrais deadline pour des professionnels
• Apprendre à travailler sur un court laps de temps avec un rythme soutenu
• Travaillé mon oral, à la base, je n’étais pas très à l’aise et le fait de m’exercer beaucoup à cet exercice m’a beaucoup aidé de manière professionnel, mais surtout personnel

Également le fait d’avoir pu voyager grâce à l’Escen au Canada a pu m’apporter énormément personnellement en découvrant une nouvelle culture et également professionnellement avec les modules de cours que l’on a pu suivre directement là bas. 

Depuis Janvier 2020, j’ai intégré l’entreprise Pedersen qui est spécialisée dans la fabrication de pièces en carbure, diamant et CBN. C’était la première fois que je travaillais dans une entreprise dont je ne connaissais absolument pas le domaine de base. J’ai trouvé cela très intéressant de partir de zéro et d’appréhender un milieu avec lequel je n’avais pas spécialement d’appétence à la base.

Les missions de base étaient : 

• Traduction du site en multilingue 
• Réalisation de plaquette commerciale
• Mise en place d’une plateforme de déstockage produits
• Dynamiser le contenu du site
• Améliorer les performances du site

Pour pouvoir réaliser mes missions, j’ai dû me renseigner sur la concurrence et j’ai donc effectué un benchmark sur la concurrence dans plusieurs pays.

À travers ce benchmark j’ai pu remarquer quelque chose, la plupart des entreprises avaient des sites internet qui avaient un retard de 10 ans sur ce qui est fait actuellement.

J’ai pu également remarquer le retard que pouvaient avoir ses entreprises sur les réseaux sociaux. La plupart de ces entreprises sont très présentes voire peu présentes sur les réseaux sociaux. Étant des sociétés quasiment uniquement en BtoB, Linkedin est le réseau social le plus pertinent, mais la plupart de ces entreprises sont très peu présentes dessus.

Je me suis alors demandé si ce problème était récurrent dans d’autres milieux et s’il touchait d’autres types d’entreprise.